Assassinat de Kennedy


Le 22 novembre 1963, le président John Fitzgerald Kennedy est assassiné à Dallas (Texas), au cours d'un voyage officiel.

Il avait 46 ans, il était beau (et coureur de jupons). Sa mort soulève une émotion immense dans le monde.

L'assassin, Lee Harvey Oswald, est tué avant d'avoir pu communiquer ses mobiles. Cette circonstance laissera planer un doute sur d'éventuels commanditaires (Mafia, CIA,...?).

Une famille encombrante

Le président assassiné est le rejeton d'une riche famille de Boston, de souche irlandaise.

Ambassadeur à Londres à la veille de la deuxième guerre mondiale, son père, Joseph, prône l'apaisement avec Hitler.

John fait néanmoins preuve de courage pendant la guerre et est gravement blessé.

Devenu journaliste après le conflit, il reçoit le Prix Pulitzer en 1957.

Un bilan controversé

John Fitzgerald Kennedy devient en 1958 le plus jeune de tous les présidents américains et le premier de confession catholique.

Il relance la lutte contre la pauvreté et la ségrégation raciale et inaugure des rapports plus équilibrés avec l'Amérique latine.

Il relève le défi spatial et fait la promesse d'envoyer un Américain sur la Lune.

Kennedy s'implique également dans la guerre froide avec l'URSS, l'actuelle Russie.

Le 22 octobre 1962, par un célèbre discours télédiffusé, il fait plier les Soviétiques qui ont installé des fusées à têtes nucléaire à Cuba et menacent l'Amérique.

«Ich bin ein Berliner», lance Kennedy aux Berlinois le 26 juin 1963 pendant l'érection du mur de la honte, pour manifester son soutien aux Berlinois de l'Ouest, victimes de la pression soviétique.

Kennedy lutte avec Martin Luther King contre la ségrégation raciale.

Il éprouve aussi quelques déboires. À l'instigation d'Allan Dulles, un ami de son père qui dirige les services secrets (la CIA), il lance une expédition dans la baie des Cochons, à Cuba, en vue de renverser Fidel Castro.

Et il revient à Kennedy le douteux privilège d'engager au Vietnam les premiers soldats américains.